
Washington pose les jalons d’une solution
À Washington, quelques jours plus tôt, les États-Unis ont réaffirmé – sans ambiguïté – leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Mais au-delà des mots, c’est une nouvelle posture américaine qui se dessine : celle d’un engagement déterminé en faveur de la relance du processus politique. Washington n’est plus simplement dans une logique d’approbation : il passe à l’action. L’initiative marocaine d’autonomie, que les États-Unis qualifient de sérieuse, crédible et réaliste, est désormais considérée comme la seule base possible pour une résolution durable du différend régional.
Cette évolution marque un tournant stratégique. Car ce n’est plus seulement la reconnaissance d’un fait établi, mais l’intégration de la proposition marocaine dans la grille de lecture diplomatique américaine de la stabilité en Afrique du Nord. Et les implications sont profondes.
Une convergence diplomatique inédite
La dynamique ne s’arrête pas à Washington. Paris, membre permanent du Conseil de sécurité, a elle aussi reconnu la marocanité du Sahara, rompant avec les ambiguïtés du passé. Madrid, puissance administrante jusqu’en 1975, a acté son soutien au plan d’autonomie dans une déclaration historique. Plus de 110 pays, sur tous les continents, s’alignent désormais sur cette position.
Ce faisceau de reconnaissances transforme la proposition marocaine en véritable point de ralliement international. Il isole les thèses séparatistes et affaiblit considérablement la posture rigide d’Alger, qui persiste à refuser toute solution politique réaliste. L’Algérie, qui continue d’instrumentaliser le Polisario, apparaît de plus en plus comme le principal obstacle à la paix régionale.
Le Polisario, une fiction politique en déclin
Dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, une élite vieillissante s’accroche à une légitimité inexistante. Aucune élection, aucune consultation, aucune transparence. La représentativité, pourtant essentielle selon le droit international, y est inexistante. Comme le rappelle Omar Hilale, la population n’a jamais voté pour ces dirigeants autoproclamés. En face, les représentants du Sahara siègent dans les institutions marocaines, participent à la vie politique, incarnent une légitimité démocratique, ancrée dans la réalité.
Plus inquiétant encore, les récents rapports du Washington Post établissent de manière documentée les connexions entre le Polisario et des réseaux terroristes comme le Hezbollah ou les milices pro-iraniennes. Ces révélations confirment ce que le Maroc alerte depuis des années : l’implantation d’axes hostiles dans la région, facilitée par la complaisance algérienne, constitue une menace grave pour la stabilité du Maghreb et au-delà.
Un Maroc moteur de stabilité régionale
Face à ces dérives, le Maroc incarne une alternative de stabilité, de développement et de coopération. Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume déploie une stratégie cohérente, appuyée sur la légalité internationale, le développement socio-économique des provinces du Sud et l’engagement en faveur de la paix.
La diplomatie marocaine agit sur plusieurs fronts : politique, humanitaire, sécuritaire. Elle participe activement aux opérations de maintien de la paix, s’engage dans les forums régionaux et propose une solution réaliste à un conflit figé depuis cinq décennies.
Vers la fin d’un anachronisme stratégique
À l’aube du 50e anniversaire de la Marche Verte, les lignes bougent. Le statu quo voulu par Alger devient intenable, politiquement, moralement, et stratégiquement. La question du Sahara n’est plus un simple dossier régional. Elle est devenue un marqueur de clivage entre les tenants de la légalité et de la paix, et ceux de l’idéologie armée et de la manipulation géopolitique.
Le soutien croissant à l’autonomie marocaine n’est pas seulement un succès diplomatique : c’est la consécration d’un choix de civilisation. Celui d’un modèle qui privilégie la paix à l’escalade, le développement à l’endoctrinement, la responsabilité à la fuite en avant.
Le monde, désormais, ne regarde plus vers Tindouf. Il regarde vers Dakhla, vers Laâyoune, vers un avenir de stabilité et d’intégration régionale. Le Sahara marocain n’est plus un enjeu de débat. Il est un fait. Et ce fait s’impose, chaque jour davantage, dans les consciences et dans les chancelleries.
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