Dans une étude publiée jeudi par Science, des scientifiques ont identifié un gène étroitement lié à l’obésité canine et découvert qu’il est également associé à la prise de poids chez les humains.
« L’attitude qui domine concernant l’obésité, c’est que les gens n’arrivent pas à contrôler ce qu’ils mangent alors que nos données montrent que les individus à haut risque doivent faire plus d’efforts pour rester minces », explique à l’AFP Eleanor Raffan, chercheuse au département de physiologie, développement et neurosciences de l’Université de Cambridge.
Les chercheurs se sont penchés sur le cas des labradors retrievers.
« Tous ceux qui connaissent les chiens comprendront que commencer avec les labradors est une bonne idée car ils sont sujets à l’obésité », dit Mme Raffan, qui est également vétérinaire. « Ils ont la réputation d’être obsédés par la nourriture ».
L’équipe a recueilli la bave de 241 chiens et a mené une étude d’association à l’échelle du génome, qui examine l’ensemble des gènes d’un organisme pour identifier les zones liées à un trait spécifique.
Les cinq gènes les plus importants sont également présents chez l’homme, le plus influent étant le DENND1B.
Les scientifiques ont aussi mesuré à quel point les chiens harcelaient leurs maîtres pour manger ou s’ils faisaient la fine bouche
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