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Mais que de fictions ont fini par façonner l’Histoire .
Un vent nouveau souffle sur le monde arabe, un vent que nul ne peut arrêter.
Dans les palais fastueux de Riyad, le prince héritier Salman vient d’annoncer la création d’un fonds colossal de 100 millions de dollars, destiné à la reconstruction de Gaza.
Une somme issue de la Zakat, prélevée sur les pèlerinages du Hajj et de la Omra.
Année après année, les flots de fidèles venant du monde entier ont versé, sans le savoir, les premières pierres d’un futur possible pour la Palestine meurtrie.
Mais Salman n’est pas seul. Un à un, les monarques du Golfe, les émirs des terres pétrolifères, et les souverains des rives du Maghreb se joignent à l’effort.
L’argent du pétrole, l’or du gaz, l’opulence des grandes fortunes arabes trouvent un nouvel exutoire : non plus des gratte-ciels de verre, mais des villes de pierre, non plus des îles artificielles, mais des foyers pour les enfants de Gaza.
Des milliards de dinars, de dirhams et de riyals, jusque-là tapis dans l’ombre des banques offshore, sont transformés en *Sadaka* .
Non plus un simple acte de charité, mais un devoir sacré, une expiation collective, une tentative de racheter des décennies d’inaction.
Ils offrent gratuitement leur génie, leur art, leur ingéniosité pour redessiner Gaza.
Inspirés par les médinas andalouses, les souks de Fès, les palais d’Istanbul et les jardins persans, ils rêvent d’une ville vivante, harmonieuse, enracinée dans son héritage et tournée vers l’avenir.
Les grandes entreprises du monde arabo-musulman s’unissent. Acier d’Algérie, ciment d’Égypte, bois de cèdre du Liban, marbre du Maroc, verre d’Iran : toutes les matières premières se mettent en marche vers Gaza.
Chaque nation offre un morceau de son sol pour rebâtir ce qui a été détruit.
Il faut faire revivre la terre.
Des caravanes d’agriculteurs venus de la plaine mésopotamienne, des oasis saoudiennes, du delta du Nil et du Sahara Marocain convergent vers Gaza.
Ils portent avec eux des palmiers, des oliviers centenaires, chajart Amlou ainsi que des semences rares et précieuses.
Reverdir la Palestine, replanter ses vergers, faire refleurir ses jardins suspendus, tel est leur serment.
Et puis, il y a ceux qui pensent au long terme.
Un banquier visionnaire, épaulé par des économistes, des politiques et des financiers, élabore un projet audacieux : une monnaie arabe unique, l’Arab.
Une devise indépendante, affranchie du dollar et de l’euro, capable de financer sans contrainte cette » *New* *Arab* *Gaza* » et bien d’autres projets structurants de Gaza.
Un défi lancé à l’Occident. Un pied de nez aux puissants qui, trop longtemps, ont joué de leur influence pour entraver la reconstruction.
Gaza n’est plus une ruine, mais une renaissance.
Et peut-être qu’un jour, cette fiction ne sera plus un rêve mais un tournant de l’histoire.
Ainsi la folie de grandeur et de puissance de Donald Trump sont devenues une étincelle pour éclairer le cerveau arabe.
Le Bitcon arabe arrive. L’occident et l’Amérique tremblent.
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