Lors d’un point de presse en Russie, tenu en marge de la présentation du bilan de la diplomatie russe en 2024, Sergueï Lavrov s’est penché sur le Sahara marocain. Détails.
« Moscou et Rabat ont de bonnes perspectives de coopération. », a-t-il déclaré.
Le Maroc est un pays ami. « Nous avons de bons projets. Nous aidons les Marocains à résoudre les problèmes qui relèvent de la compétence du ministère des Affaires étrangères, en premier lieu le problème du Sahara. », a-t-il indiqué.
Il a en outre souligné que cette question était à l’ordre du jour depuis longtemps. « Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé il y a longtemps, il y a environ 40 ans, qu’il était nécessaire de résoudre le problème de l’appartenance au Sahara par l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-il rappelé, soulignant que des décennies plus tard « rien n’a bougé. »
Lavrov a ensuite évoqué la décision des États-Unis de soutenir la marocanité du Sahara lors du premier mandat de Donald Trump. « L’administration américaine, sous l’égide de Donald Trump, a simplement décrété que le Sahara était le Maroc ».
Selon le responsable russe, résoudre de telles questions de manière unilatérale ne fait que semer une tempête qui, après un certain temps, va sûrement éclater à nouveau.
« Nous devons trouver des accords généralement acceptables », a souligné le ministre des Affaires étrangères. « Nous savons à quel point cela est important pour le Maroc. Nous essaierons de l’aider de toutes les manières possibles, mais le problème ne peut être résolu que sur la base d’un accord mutuel et non en imposant quelque chose à l’un des côtés.»
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