Le Département pour l’environnement, l’alimentation et les affaires rurales (DEFRA) a annoncé que de nouveaux cas de grippe aviaire avaient été détectés dans le Norfolk, l’est de l’Angleterre, l’est du Yorkshire, et le nord-est de l’Angleterre au cours de la semaine écoulée.
Lundi, le DEFRA a décidé l’abattage « préventif » des oiseaux et d’imposer un périmètre de protection de trois kilomètres dans une ferme du Norfolk à la suite d’informations faisant état d’une suspicion de grippe aviaire hautement pathogène.
Une zone régionale de prévention a été mise en place dans l’est de l’Angleterre, y compris dans le Lincolnshire et le Suffolk.
Les propriétaires de volailles dans cette zone devront maintenir leurs oiseaux à l’intérieur pour les protéger de la propagation du virus.
Le risque évalué de grippe aviaire chez les oiseaux sauvages a été porté à « très élevé » en Grande-Bretagne, ce qui signifie qu’il « est presque certain ».
Le risque a été évalué à entre « moyen » et « élevé » chez les volailles.
Jusqu’à présent, onze cas de contamination par le virus H5N1 et un cas par le virus H5N5 ont été enregistrés en Angleterre au cours de l’actuelle vague épidémique.
Le premier avait été signalé en novembre et aucun n’a été confirmé jusqu’à présent en Ecosse et dans le Pays de Galles.
Entre 2021 et 2023, la Grande-Bretagne a connu la plus grande vague épidémique de grippe aviaire de son histoire. Un total de 3,8 millions d’oiseaux sont morts et le virus s’est répandu parmi les oiseaux sauvages.
Certaines populations d’oiseaux marins ont subi un important déclin au cours de cette période, selon une étude réalisée par des défenseurs de l’environnement au début de l’année 2024.
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