« Je pense qu’il est important de dire qu’il y a beaucoup d’espoir, que nous assistons aujourd’hui aux débuts de la nouvelle Syrie », a affirmé dans une déclaration aux journalistes le représentant onusien.
« Une nouvelle Syrie (…) qui adoptera une nouvelle Constitution garantissant un nouveau contrat social à tous les Syriens et qui organisera des élections justes et libres » après la période de transition.
Le Premier ministre chargé de la transition jusqu’au 1er mars, Mohammad al-Bachir, a promis de « garantir les droits de tous ».
« Il y a de la stabilité à Damas, mais des défis persistent dans d’autres zones », a souligné M. Pedersen.
Il a notamment dit espérer une « solution politique » dans le nord-est de la Syrie concernant les zones autonomes kurdes, qui constituent l’un « des plus grands défis » du nouveau pouvoir en place.
Enfin, l’envoyé spécial de l’ONU a réaffirmé le besoin d’une « aide humanitaire immédiate », espérant une « reprise économique » du pays sous sanctions internationales.
La Syrie a été le théâtre d’une guerre dévastatrice qui a été déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie. Le conflit a fait plus d’un demi-million de morts et des millions de déplacés et réfugiés.
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