Cette manifestation artistique ayant rassemblé plus de 200 artistes locaux, nationaux et internationaux, a été organisée par l’Association Joudour Sahara, avec le soutien de l’Office national marocain du tourisme, du Conseil provincial de Zagora, du Conseil régional de Drâa-Tafilalet et du Fonds arabe pour les arts et la culture et en partenariat avec des événements de renommée internationale, notamment Playing for Change, Sahara Roots, et le Festival Visa for Music.
Placé sous le thème « L’histoire vivante du chameau et de la caravane », cet évènement a été marqué par la participation de groupes locaux, tels qu’Ahidous, Rokba, Aklal, Aklal, Chamra, en sus d’autres groupes musicaux du Ghana et du Mali.
Selon le directeur du festival, Halim Sbaii, le choix du dromadaire en tant que thème pour cette édition est en lien avec la proclamation de 2024 comme Année internationale des camélidés par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture).
Dans une déclaration à la MAP, il a souligné l’importance de cette reconnaissance mondiale vu le rôle vital des dromadaires dans les zones sahariennes, étant donné qu’ils représentent un symbole du patrimoine local et incarnent la résilience de la population du désert face aux défis environnementaux et au changement climatique.
Il a, par ailleurs, mis l’accent sur le rôle de ce rendez-vous artistique qui entend renforcer les échanges culturels et la cohésion sociale entre les pays du Sud, en invitant des groupes traditionnels et des figures de l’art et de la culture issues de plusieurs pays africains dont l’Ouganda, le Ghana, le Niger, le Mali et la Mauritanie afin de promouvoir les valeurs de tolérance et de solidarité sur le continent africain.
L’événement a été marqué par l’organisation d’une résidence artistique en coopération avec «Playing for Change», qui a accueilli des musiciens et des danseurs locaux, en plus de musiciens internationaux du Mali, d’Italie, des Etats-Unis et d’Australie dans un cadre d’échange culturel dans le but de développer des projets visant la célébration de la diversité culturelle dans la vallée du Drâa.
Le festival, en collaboration avec la Coalition marocaine pour la justice climatique, a également proposé des rencontres autour des défis environnementaux dans la région avec la participation d’un aréopage d’experts, de spécialistes et d’acteurs de la société civile.
Le Festival international des arts de la rue a soufflé à Laâyoune sa 8ème bougie avec la participation d’une brochette d’artistes locaux, nationaux et étrangers.
Organisé par l’Association Odyssée pour la culture et l’art, avec le soutien du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (Département de la Culture) et la Fondation Banque Populaire, cet événement artistique a pour objectif de contribuer à promouvoir et encourager la créativité artistique et culturelle et à offrir l’opportunité aux jeunes de mettre en avant leurs talents dans différents styles artistiques.
Cette édition singulière est de nature à offrir au public une panoplie de spectacles et d’expressions artistiques riches et variés, où les arts de la rue s’inventent et se métissent entre arts du cirque, musique de rue, dessin, portrait, art du graffiti, feu d’artifice, acrobaties, statue vivante, caricature et exposition des arts plastiques.
Dans une déclaration à la MAP, le président de l’Association Odyssée pour la culture et l’art, Abdelkader Atouif, a souligné que ce festival est devenu un rendez-vous annuel qui a pour mission de permettre aux jeunes artistes et aux festivaliers de s’ouvrir davantage et de découvrir les arts de la rue.
Ce festival forge désormais sa propre identité dans la cartographie des festivals culturels au niveau national, s’est-il félicité, faisant savoir que cette édition est rehaussée par la participation de plusieurs artistes locaux, nationaux et étrangers issus notamment de l’Espagne et de l’Argentine.
Ce festival vise à contribuer à la dynamique culturelle et artistique que connaît la ville de Laâyoune, chef-lieu des provinces du Sud du Royaume.
En outre, cette édition qui prendra fin ce dimanche, est marquée par l’organisation d’une série d’ateliers sur les arts de la rue au profit de 150 élèves issus de différents établissements scolaires.
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