« En alignement avec la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le secteur privé marocain est pleinement mobilisé et souhaite être acteur, avec les autres secteurs privés africains, de l’intégration économique africaine », a dit M. Alj lors de l’ouverture du Forum de la PME Africaine, tenu en marge de l’Africa Investment Forum.
Selon lui, le Maroc peut représenter une véritable plateforme de développement des PME du continent en mettant à profit sa connectivité maritime (avec les performances du port de Tanger Med et la construction en cours des ports de Dakhla Atlantique et de Nador West Med), sa connectivité aérienne (avec la Royal Air Maroc qui dessert une quarantaine de capitales africaines), sa connectivité routière (avec l’axe Tanger-Dakar) et sa connectivité financière (avec la présence des banques marocaines dans 28 pays), rapporte la MAP.
À ces atouts importants s’ajoutent une charte de l’investissement des plus incitatives, encourageant l’entrepreneuriat dans des secteurs stratégiques, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, doté de 15 milliards de dirhams finançant des projets structurants, notamment dans l’industrie, des programmes de recherche et développement mis à la disposition des industriels, et un capital humain compétitif et très bien formé qui fait parler de lui dans le monde entier, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, M.Alj a relevé qu’avec un marché commun de 1,4 milliard de consommateurs, la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAF) offre une plateforme unique pour stimuler le commerce intra-africain, dynamiser nos chaînes de valeur régionales et attirer des investissements étrangers dans des secteurs stratégiques.
« Pour réussir l’implémentation de la ZLECAF et en faire un catalyseur de création de valeur ajoutée, nous devons agir en urgence sur plusieurs leviers fondamentaux », a-t-il estimé.
Il s’agit de renforcer les chaînes de valeur africaines en intégrant les PME dans des écosystèmes régionaux, promouvoir un Made in Africa compétitif et innovant, capable de rivaliser sur les marchés internationaux tout en répondant aux besoins locaux et développer des infrastructures logistiques et énergétiques modernes qui facilitent les échanges entre nos pays et soutiennent la compétitivité de nos entreprises est aussi un point primordial.
Et de noter qu’il faut mettre en place des outils financiers innovants et accessibles pour répondre aux besoins des PME, favoriser la formation des talents pour doter notre jeunesse des compétences nécessaires à l’économie de demain et harmoniser la réglementation et faciliter l’accès à l’information pour offrir un cadre plus favorable aux échanges commerciaux et industriels.
Par ailleurs, il a souligné que ce forum est une opportunité unique de consolider les partenariats – Les partenariats entre secteurs privés, les partenariats public-privé et les partenariats entreprises-bailleurs de fonds – et d’avancer ensemble vers un avenir où l’intégration industrielle et logistique, le commerce intra-africain, l’innovation et la durabilité seront les moteurs de la prospérité de notre continent.
Ce forum s’inscrit dans la continuité du Dialogue des Patronats Africains, tenu à Casablanca en octobre 2022 et vise à renforcer l’intégration économique continentale en proposant des solutions novatrices et durables pour accélérer l’industrialisation du continent et maximiser les opportunités offertes par la ZLECAF.
Il réunit des délégations de petites et moyennes entreprises provenant d’une vingtaine de pays africains, des partenaires publics stratégiques et des bailleurs de fonds, tous engagés pour le développement et l’intégration économiques africains.
LibérationRead More