Parmi les productions cinématographiques diffusées lors de la 21ᵉ édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), le documentaire «Les loups viennent toujours la nuit», de la réalisatrice australienne Gabrielle Brady, s’est distingué par son caractère moralisateur envers les changements climatiques.
Sous les cieux de la Mongolie, Gabrielle Brady a posé sa caméra et son regard atrtistique sur un monde en mutation. Dans «Les loups viennent toujours la nuit», la réalisatrice australienne tisse un récit profond sur les bouleversements climatiques et leurs répercussions sur la vie des nomades du désert mongol. Projeté dans le cadre du FIFM, ce documentaire plus ou moins poétique reflète la vision singulière de la canadienne qui mêle cinéma et engagement narratif.
L’idée de ce projet a été alimentée graduellement depuis 2007. « J’étais très jeune. Je venais de sortir de l’université et j’ai eu l’occasion de déménager en Mongolie pour co-animer et coproduire une émission pour enfants intitulée Voice Box, qui enseigne l’anglais à travers la culture mongole», confie la réalisatrice, ajoutant qu’ils avait séjourné chez des bergers lors de ces voyages. Le fait d’y rester deux ans, lui a fait une «énorme impression» et dans les années qui ont suivi, elle a commencé à y retourner et à y passer plus de temps. «J’ai rendu visite à certaines des familles d’éleveurs avec lesquelles j’avais vécu et j’ai découvert qu’elles ne vivaient plus à la campagne et qu’elles avaient déjà migré vers la ville», souffle la réalisatrice, notant que ce furent donc les premières graines, ou les premières étincelles, d’un lien avec la possibilité de faire un film.
Dans son oeuvre, Dava, éleveur de bétail, mène une existence paisible avec sa femme Zaya et leurs quatre enfants, en harmonie avec les rythmes millénaires de la nature. Mais une tempête, violente et brusque, emporte avec elle non seulement la moitié de leur troupeau, mais aussi leur équilibre. Pour cette famille, la tempête est plus qu’un simple événement climatique. Elle est le prélude d’un exil forcé, mettant fin à un mode de vie où cette famille vivait en symbiose avec l’environnement.
L’idée de ce projet a été alimentée graduellement depuis 2007. « J’étais très jeune. Je venais de sortir de l’université et j’ai eu l’occasion de déménager en Mongolie pour co-animer et coproduire une émission pour enfants intitulée Voice Box, qui enseigne l’anglais à travers la culture mongole», confie la réalisatrice, ajoutant qu’ils avait séjourné chez des bergers lors de ces voyages. Le fait d’y rester deux ans, lui a fait une «énorme impression» et dans les années qui ont suivi, elle a commencé à y retourner et à y passer plus de temps. «J’ai rendu visite à certaines des familles d’éleveurs avec lesquelles j’avais vécu et j’ai découvert qu’elles ne vivaient plus à la campagne et qu’elles avaient déjà migré vers la ville», souffle la réalisatrice, notant que ce furent donc les premières graines, ou les premières étincelles, d’un lien avec la possibilité de faire un film.
Dans son oeuvre, Dava, éleveur de bétail, mène une existence paisible avec sa femme Zaya et leurs quatre enfants, en harmonie avec les rythmes millénaires de la nature. Mais une tempête, violente et brusque, emporte avec elle non seulement la moitié de leur troupeau, mais aussi leur équilibre. Pour cette famille, la tempête est plus qu’un simple événement climatique. Elle est le prélude d’un exil forcé, mettant fin à un mode de vie où cette famille vivait en symbiose avec l’environnement.
La caméra de Gabrielle Brady, tour à tour, capte ces moments de rupture qui changent les visages de Dava et Zaya, marqués par l’incertitude et la résilience. À travers cette dualité visuelle, la réalisatrice nous transporte dans l’univers intérieur de ses personnages, tout en soulignant l’immensité et l’impact du paysage environnant.
Gabrielle Brady, qui a étudié la réalisation de films documentaires à l’École internationale de cinéma et de télévision de Cuba, inscrit son documentaire dans une démarche anthropologique, immortalisant les gestes et les rituels du quotidien. Les prières murmurées à l’aube, les offrandes faites à la terre, les interactions sacrées entre l’Homme et son environnement, traduisent cette démarche.
Et au moment où la famille migre vers la périphérie urbaine, une nouvelle fracture se dessine en passant de la liberté totale à la modernité contraignante. Dava, autrefois maître de son destin au milieu des steppes, devient un simple rouage dans une ville où la nature est absente. Mais il n’empêche que les souvenirs, les rêves, et les liens indéfectibles à la terre continuent de briller dans l’imaginaire des personnages, tout en alimentant leur espoir.
Fruit de cinq années d’efforts et de deux ans d’immersion totale auprès de cette famille, le documentaire de Gabrielle Brady a été récompensé par une trentaine de prix internationaux.
Gabrielle Brady, qui a étudié la réalisation de films documentaires à l’École internationale de cinéma et de télévision de Cuba, inscrit son documentaire dans une démarche anthropologique, immortalisant les gestes et les rituels du quotidien. Les prières murmurées à l’aube, les offrandes faites à la terre, les interactions sacrées entre l’Homme et son environnement, traduisent cette démarche.
Et au moment où la famille migre vers la périphérie urbaine, une nouvelle fracture se dessine en passant de la liberté totale à la modernité contraignante. Dava, autrefois maître de son destin au milieu des steppes, devient un simple rouage dans une ville où la nature est absente. Mais il n’empêche que les souvenirs, les rêves, et les liens indéfectibles à la terre continuent de briller dans l’imaginaire des personnages, tout en alimentant leur espoir.
Fruit de cinq années d’efforts et de deux ans d’immersion totale auprès de cette famille, le documentaire de Gabrielle Brady a été récompensé par une trentaine de prix internationaux.
L’Opinion Maroc – Actualité et Infos au Maroc et dans le monde.Read More