La cérémonie d’ouverture de cette édition, organisée en partenariat avec le Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et le Centre culturel Fnideq, a été marquée par un hommage rendu à l’acteur Hamid Boukili, ainsi qu’à Mohamed El Aboudi, acteur associatif local, actif dans le domaine culturel.
Selon les organisateurs de l’événement, qui se poursuivra jusqu’au 10 novembre, Hamid Boukili est l’un des artistes ayant marqué le théâtre national et local, avec de nombreuses contributions qui ont enrichi la scène artistique marocaine, tandis que Mohamed El Aboudi est connu pour son engagement en faveur des jeunes souhaitant travailler dans le domaine culturel.
Cette cérémonie, tenue au Centre culturel Fnideq, a été marquée par des spectacles musicaux divers, ainsi que par la présentation du programme de cette édition, qui comprend des spectacles théâtraux, des conférences scientifiques et des ateliers de formation au profit des jeunes de la ville de Fnideq.
Au programme de ces journées figure la présentation de la pièce théâtrale “Toul Wa Ard” (Longueur et largeur) de la troupe
Double Face de Martil, la pièce “Moukaballa bi houlm” (Enchaîné à un rêve) de la troupe Mohtarif Fnideq pour le théâtre et l’animation culturelle, la pièce “Al Khat Al Aswad” (La ligne noire) de la troupe Scène Blanca de Casablanca, et la pièce “Al Firach” (Le lit) de la troupe “Théâtre Eucalyptus” de Sidi Yahya El Gharb.
Cet événement sera ponctué également par des ateliers culturels, notamment un atelier sous le thème “Le management des acteurs” animé par l’artiste Mouhcine Hamoud, un atelier d’écriture théâtrale encadré par l’artiste Mohamed Zitane, un atelier de mise en scène animé par l’artiste Yassine Ahajjam, et un atelier d’interprétation théâtrale encadré par l’artiste Mohamed El Kadimi.
Il sera émaillé aussi d’une conférence sous le thème “Le théâtre et la migration: Comment faire de la scène une voie vers la patrie? », animée par le dramaturge Reda Daghmoumi, avec la participation du critique et chercheur Aziz Rayan, du dramaturge Tayeb Ouazzani, et du chercheur universitaire et juriste Zakaria Zerrouki.
Vernissage
Le vernissage de l’exposition « Conflit 24 » de l’artiste plasticien irakien, Iyad Almosawi, a eu lieu jeudi à la galerie Mohamed Al-Fassi à Rabat.
Cette exposition, parrainée par l’ambassade de la République d’Irak au Maroc en coopération avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et qui se poursuit jusqu’au 22 novembre, propose des tableaux expressifs dessinés au charbon. Ces toiles expriment un nouveau cri artistique dans la manière dont le peintre s’adresse à l’humanité et aux amateurs d’art.
« Conflit 24 » représente un « espace fertile pour la recherche et l’exploration, un champ ouvert pour les études psychologiques et sociales et une entrée prometteuse pour révéler la réalité sociologue résultant des politiques et des défis liés aux effets tribaux et post-traitements sur la psychologie de l’artiste en tant qu’acteur dans la société », lit-on dans une note de présentation de l’exposition.
Les œuvres de l’artiste représentent « un terrain de révélation du caché dans le monde des symboles et des signes et un lieu marqué par les références extraites de la mémoire et enveloppées d’allusions parfois et de profondes gravures à d’autres moments », indique la même source.
Cette exposition est une occasion pour exprimer la fierté quant aux liens unissant le Maroc et l’Irak dans divers domaines, notamment culturel et artistique, a souligné l’artiste irakien dans une allocution de circonstance, ajoutant que cet événement artistique constitue, également, une opportunité de rencontrer le public marocain.
L’exposition présente des récits picturaux uniques où « chaque œuvre possède sa propre histoire » et chaque tableau représente une philosophie et une vision singulière qui reflètent l’actualité mondiale, a-t-il souligné, ajoutant que cet événement est « une invitation à un retour vers l’humanisme ».
Iyad Almosawi a poursuivi ses études à la faculté des beaux-arts de l’Université Concordia au Canada et a obtenu le prix de l’artiste exceptionnel de la province de Québec en 1992.
Au cours de sa longue carrière artistique qui s’étend sur plus de quatre décennies, Almosawi a organisé 26 expositions personnelles, en plus de nombreuses participations à des expositions collectives dans plusieurs pays.
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