Deux attaques distinctes de l’armée israélienne ont tué au moins 20 Palestiniens, tôt en ce matin du mardi, dans le nord de Gaza, ont indiqué des sources à Anadolu. L’armée israélienne a déplacé de force des centaines de Palestiniens des abris de la ville de Beit Lahia, dans le nord de la Bande de Gaza, sous la menace des armes.
Selon des témoins, des drones ont encerclé l’école Khalifa Bin Zayed, tandis que l’armée israélienne menaçait de les tuer s’ils n’évacuaient pas.
Une autre source médicale a déclaré que 8 autres Palestiniens ont été tués par des bombardements d’artillerie israéliens contre la zone d’Al-Alami dans le camp de réfugiés de Jabalia.
La défense civile de Gaza a déclaré, dans la journée du lundi, que plus de 600 personnes ont été tuées depuis le début de l’offensive militaire israélienne qui se poursuit toujours contre le nord de la bande de Gaza depuis plus de deux semaines.
L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré, lundi, qu’Israël interdisait l’entrée de l’aide humanitaire dans le nord de Gaza.
Par ailleurs, l’armée israélienne a déplacé de force des centaines de Palestiniens des abris de la ville de Beit Lahia, dans le nord de la Bande de Gaza, sous la menace des armes.
Selon les témoignages des civils déplacés, les soldats israéliens, qui attaquent et assiègent intensivement le nord de la Bande de Gaza depuis au moins 17 jours, ont fait irruption dans un abri près de l’hôpital indonésien où les Palestiniens s’étaient réfugiés, arrêtant un grand nombre d’hommes qui s’y trouvaient.
Le mouvement Hamas a toutefois accusé Israël de diffuser de la désinformation, affirmant que les « corridors sécurisés » vantés par Israël étaient devenus dangereux, les Palestiniens étant pris pour cible par des tireurs embusqués ou victimes de bombardements le long de ces itinéraires.
Ne voulant pas être déplacés de force vers le sud, les civils ont choisi de retourner vers la ville de Gaza, au nord, craignant de ne pas pouvoir revenir s’ils quittaient la zone.
Les habitants de la région nord affirment qu’une situation similaire se produit pour les Palestiniens du sud.
Des centaines de Palestiniens ont été contraints de marcher sur une distance de huit kilomètres pour atteindre la ville de Gaza, souffrant de la faim et de la soif sous le blocus et les bombardements israéliens, sans même être autorisés par les soldats israéliens à emporter des effets personnels.
La guerre israélienne a déplacé la quasi-totalité de la population de la Bande de Gaza, tandis qu’un blocus permanent a entraîné de graves pénuries de denrées alimentaires, d’eau potable et de médicaments.
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