Dans cette pellicule de 20 minutes, sélectionnée en compétition officielle des courts-métrages de fiction et de documentaire, la jeune cinéaste met en lumière les défis et contraintes des personnes autistes et de leurs familles, tout en transmettant des messages sociaux et humanitaires forts.
Ce film, qui se déroule dans un quartier populaire situé près de la mer, raconte l’histoire de Younes, un jeune homme de 26 ans souffrant d’autisme. Il vit avec son père, Idriss, un pêcheur, mais cette maladie silencieuse engendre des troubles comportementaux qui l’enferment dans son propre monde. Idriss, avec ses propres compétences et sa culture simple, tente de soigner son fils de manière traditionnelle.
La réalisatrice a décidé dans son œuvre de focaliser son attention sur la souffrance du père, Idriss, à travers diverses situations dramatiques qui le rendent impuissant face à ses dilemmes, ce qui justifie le titre du film « Silent Sighs ».
Dans une déclaration à la MAP, Meryem Jabbour a souligné que ce court-métrage s’inspire d’une histoire vraie d’une personne autiste rencontrée lors d’un voyage qu’elle avait effectué dans un village au Maroc, ajoutant que « le réalisateur s’inspire souvent de son quotidien pour toucher et captiver le public ».
Pour la jeune réalisatrice, sa participation à cette 24ème édition du FNF représente une chance pour son film, étant donné que ce festival, considéré comme l’un des événements culturels et artistiques majeurs du Royaume, donne un élan significatif au parcours de tout professionnel du cinéma.
Outre « Silent Sighs », plusieurs films sont en lice pour la compétition des courts-métrages de fiction et de documentaire, notamment « Beneath a Mother’s Feet » d’Elias Suhail, « Frères de lait » de Kenza Tazi, « Dernier jour » de Lakhdar El Hamdaoui, « Fils des Amazones » d’Otman Salil, « Frère » de Younes Bouab, « Mode d’avion » de Mohamed Amine El Ahmar, « Les jours gris » d’Abir Fathouni, « Pour moi » d’Intissar El Azhari, « Rachid » de Rachida El Garani, « Une mémoire pour l’oubli » d’El Houari Ghoubari, « Nejma » d’Abdellah Elmoukadem, « Yenna … The Bread Crust » d’Ayoub Ait Bihi, « A Lamb, A Sheep and Ravens » d’Aymane Hammou et « Waking Up » de Saad Benidir.
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