A seulement 10 ans, Fatima a impressionné le jury et le public composé de nombreux intellectuels et journalistes venus de différents pays. Son discours, basé sur la lecture de l’encyclopédie « L’Univers et au-delà », composée de plus de 300 pages, a captivé l’audience qui a applaudi chaudement pendant sa présentation.
Lors de son passage à cette compétition organisée par le Centre du roi Abdulaziz pour la connaissance et la culture (Ithra), Fatima a fait preuve d’une grande assurance sur scène.
Avec aisance, elle manipulait la télécommande pour changer les diapositives, tout en expliquant des concepts scientifiques complexes sur l’univers comme le « Big Bang », « l’année-lumière » ou encore les « trous noirs », le tout dans un arabe classique fluide.
Sa prestation a particulièrement marqué le président de l’Union des écrivains des Emirats arabes unis et membre du jury, Sultan Al-Nuaimi, qui a déclaré que Fatima a fait preuve d’un « talent prometteur ». Sa collègue, la poétesse soudanaise Rawda Al Haj, a également complimenté la jeune marocaine pour sa confiance en soi, estimant qu’elle représente une source d’inspiration pour les jeunes filles.
Lorsqu’on lui a demandé si elle avait peur en s’adressant à un public si prestigieux, comprenant des lauréats du Prix Nobel de littérature comme le Tanzanien Abdulrazak Gurnah (2021) et la Polonaise Olga Tokarczuk (2018), Fatima a répondu fermement à la MAP: « C’est un don que Dieu m’a offert et que j’ai perfectionné par la pratique. Sans entraînement, je n’aurais jamais atteint ce niveau ».
Fatima a également expliqué qu’elle a lu des livres sur l’univers depuis son plus jeune âge, ce qui lui a permis de maîtriser le sujet sans difficulté. Elle a raconté que sa passion pour la lecture a commencé à l’âge de quatre ans, lorsque son père lui a lu la première page d’un livre sur la Sîra du Prophète, qu’elle a ensuite lu entièrement avec l’aide de sa mère.
Ce soutien parental a été crucial dans son parcours, a affirmé la petite lectrice qui réside en Arabie Saoudite avec son père marocain et sa maman syrienne. Fatima, qui aime se présenter comme une « petite lectrice et future astronaute », a indiqué, par ailleurs, que sa curiosité pour les étendues encore inexplorées de l’univers la motive à devenir astronome ou astronaute.
En conclusion, la jeune prodige marocaine a tenu à envoyer ce message aux enfants du monde entier : « Aimez la lecture, elle est très amusante. La lecture est comme un bateau qui nous transporte à travers la mer des connaissances. Plus vous lisez, plus vous apprendrez et atteindrez de grandes choses ».
L’Association marocaine de la musique andalouse (AMMA) organise, le 26 octobre courant à l’ex-Cathédrale Sacré-Cœur de Casablanca, une manifestation musico-culturelle inédite placée sous le thème « La synergie nouvelle dans la musique andalouse marocaine ».
Ce concert, qui s’inscrit dans la continuité de la mission de l’association de promouvoir le patrimoine musical marocain, est organisé sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec Casablanca Events et animation, la marque territoriale Wecasablanca, et avec le soutien de la Loterie nationale, selon un communiqué de l’AMMA.
Ainsi, le paysage musical marocain s’apprête à accueillir un événement exceptionnel qui promet de marquer les esprits et de célébrer la richesse culturelle de la musique marocaine. Le maître incontesté de la musique andalouse, Mohamed Briouel, s’associe à la jeune virtuose artiste, Sanaa Marahati, pour offrir une œuvre musicale qui conjugue tradition et innovation.
Cette rencontre artistique sans précédent entre deux générations symbolise l’essence même de la synergie nouvelle que connaît la musique marocaine aujourd’hui. La figure artistique légendaire Mohamed Briouel, dont la maîtrise de l’école musicale traditionnelle est reconnue à l’échelle internationale, se marie harmonieusement avec la voix divine et les interprétations créatives de Sanaa Marahati.
Cette collaboration se veut une célébration des richesses et nuances de la musique andalouse, du melhoun, du chgouri et d’autres styles musicaux marocains intégrant des éléments classiques et contemporains pour offrir un spectacle à la fois authentique et original. Le duo a su réinventer les sonorités traditionnelles en ajoutant une touche de modernité, tout en respectant les racines historiques de cette musique.
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