Lors d’une réunion de la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, Ismail Aboui Bouchane, professeur à l’université du Rwanda, a pointé du doigt les « nombreuses accointances du séparatisme avec les organisations terroristes » qui sont, selon lui, documentées au jour le jour.
« Certains pays l’utilisent ouvertement pour tenter de diviser pour mieux régner. C’est le cas du pays hôte des camps de Tindouf » qui a délégué une partie de son territoire à une milice séparatiste armée, au mépris du droit international, a-t-il dit, dénonçant « un agenda hégémonique aux visées destructrices ».
Il a relevé que le voisin de l’est du Maroc « abrite cette entité séparatiste, l’arme militairement, la finance à coups de pétrodollars, la défend politiquement et diplomatiquement au sein des organisations internationales ».
Pour sa part, le militant suisse des droits de l’homme et expert des relations internationales, Anouar Ramadan, a mis en garde contre un phénomène qui continue à hypothéquer la paix, la stabilité et le développement en Afrique et dans le monde arabe.
“Le séparatisme menace non seulement la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats, mais perturbe également le tissu social, causant d’immenses souffrances et difficultés à des millions de personnes”, a-t-il estimé, en citant le cas du mouvement séparatiste armé du “polisario” qui exploite les populations séquestrées des camps de Tindouf pour servir l’agenda de ses dirigeants et leurs mentors.
“Les mouvements séparatistes, comme le groupe armé du +polisario+ ont souvent recours aux conflits armés, au terrorisme et aux violations des droits de l’homme, créant ainsi un environnement de peur et d’insécurité”, a-t-il averti, tout en exhortant la communauté internationale à adopter une position unifiée face à ces agissements.
Abondant dans le même sens, le professeur universitaire grec Nikaky Lygeros, a condamné les liens avérés qu’entretient le « polisario » avec les groupes terroristes.
“Le +polisario+, qui comme chacun de nous le sait, est un groupe armé non étatique, dont les relations notoires avec les organisations terroristes dans la région du Sahel, ne sont plus à prouver”, a souligné ce spécialiste en géostratégie devant les membres de la 4è commission de l’AG de l’ONU.
Il a rappelé dans ce sens que les fondateurs de l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), Abou Walid et Abou al-Sahraoui, étaient des combattants du mouvement séparatiste armé.
LibérationRead More