Ces projections, qui se poursuivront jusqu’au 12 octobre dans le cadre de l’année culturelle Qatar-Maroc, comprennent quatre films de réalisateurs marocains, à savoir « Maison au milieu des champs » de Tala Hadid, « Mica » d’Ismaïl Ferroukhi, « Fragments from heaven » d’Adnane Baraka et « Birdland » de Leïla Kilani.
Le film « Maison au milieu des champs » explore la vie de la communauté amazighe du Haut Atlas, préservant une grande partie de l’Histoire des Amazighs au Maroc, en vue de transmettre cet héritage en format audiovisuel, en présentant une image réelle d’un village ayant préservé son authenticité pendant des centaines d’années, malgré de nombreuses évolutions aux niveaux social et politique.
Le film emmène les spectateurs dans la vie de deux sœurs adolescentes. L’une devant quitter l’école pour se préparer au mariage, tandis que l’autre rêve de devenir avocate.
Pour ce qui est du film d’Ismaïl Ferroukhi, « Mica », il raconte l’histoire de Mica, un enfant qui vit dans un quartier pauvre de Meknès, avec des parents malades et une situation sociale difficile.
Un vieil homme l’emmène à Casablanca et lui présente un riche pour travailler dans un club de tennis. Prêt à tout pour changer son destin, il attire l’attention de Sofia, une entraîneuse de tennis, qui remarque son talent et s’occupe de lui. Le film suit le parcours de Mica face aux défis de sa nouvelle vie.
S’agissant de « Fragments from heaven », d’Adnane Baraka, ce film suit un groupe de personnes qui cherchent des météorites au cœur du désert marocain.
Trouver une météorite pourrait transformer la vie de celui qui la découvre, tout en soulevant des questions profondes sur l’origine de la vie. Le film montre que chaque réponse amène de nouvelles questions, laissant un mystère à résoudre.
Dans « Birdland », une famille marocaine se réunit dans le village de Mansouria pour vendre une grande parcelle de terre héritée de leurs ancêtres, située sur une colline près de Tanger. Cependant, la vente de cette « Terre des Oiseaux » s’avère plus compliquée que prévu.
L’Institut du Film de Doha a également annoncé un programme spécial de courts-métrages marocains intitulé « Made in Morocco », dans le cadre du festival de cinéma « Ajyal », prévu du 16 au 23 novembre prochain à Doha.
Les “Semaines marocaines à Strasbourg”, une manifestation culturelle d’envergure qui promeut la richesse et la diversité du patrimoine culturel du Royaume dans toutes ses facettes, se tiendront du 14 courant au 11 décembre prochain, apprend-on auprès des organisateurs.
Organisée conjointement par le Consulat général du Royaume du Maroc à Strasbourg et l’Alliance française Strasbourg-Europe, sous le thème “La part de l’Autre”, ce rendez-vous constitue le premier temps fort de la saison culturelle 2024-2025 de l’Alliance.
Grâce à une programmation riche et diversifiée, le public alsacien s’apprête ainsi à vibrer aux couleurs et aux rythmes du Maroc et de son patrimoine culturel, via plusieurs de ses composantes allant de l’histoire de l’art à la musique traditionnelle, notamment le Malhoun et Gnaoua, en passant par l’artisanat, la création littéraire et le cinéma.
Le lancement de cette manifestation intervient également suite à la désignation par l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), de la ville de Rabat comme Capitale mondiale du livre pour l’année 2026, souligne-t-on.
Le programme élaboré pour la manifestation comprend, entre autres, une exposition sur “Les Textures de la transe : les imaginaires des Gnaouas”, ainsi que deux conférences intitulées “Les Parures en or du Maroc, Histoire de femmes, de symboles et d’amour” et “Les Gnawas au carrefour des imaginaires”.
Les invités seront également conviés à des rencontres littéraires et la projection de films dont “Coup de Tampon”, en présence de son réalisateur Rachid El Ouali.
Les soirées des Semaines marocaines à Strasbourg seront agrémentées de concerts de musique notamment arabo-andalouse (Al-Ala), judéo-arabe (Matrouz) et Gnawa avec Maalem Hamid Dkaki.
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